LACAUNE-LES-BAINS : cette
appellation date de 1913. Elle marque l'apogée du thermalisme à Lacaune. Avant
cette date, les vertus des eaux de Lacaune étaient connues depuis longtemps et
avaient conduit à la construction d'un établissement thermal à la fin du XIXe
siècle. Cette période marque également l'arrivée du Petit Train, qui
permit aux curistes de venir plus facilement. Mais la Première Guerre mondiale
allait sonner le glas de cette activité. Finis les curistes argentés «prenant
les eaux »,
se promenant
en calèche ou à dos d'ânes, et s'adonnant aux joies du tennis et du casino.
Durant la période de
l'entre-deux-guerres, la bourgade se reconvertit avec la création de
préventoriums, accueillant les enfants anémiés en provenance des villes. Les
«congés-payés» amènent à Lacaune des familles à la recherche de verdure, de repos et d'air pur.
Les hôtels, pensions de familles et meublés se multiplient alors dans la cité.
Les progrès médicaux et
alimentaires des années 1950 entraînent la transformation des préventoriums en
aériums et colonies, accueillant les enfants durant les vacances scolaires. La
vocation thermale de la ville est aujourd'hui perpétuée par la création de l'Espace
des Sources Chaudes, de son centre de soin et de son camping. La qualité
des eaux est reconnue par la commercialisation des Eaux de Mont Roucous. Certains
hôtels restaurants offrent une gastronomie réputée. Les résidences secondaires
ont remplacé les meublés.
Cet ouvrage présente un ensemble de documents et cartes postales anciennes et semi-modernes (issus de la collection de l'auteur), illustrant soixante années de thermalisme et tourisme à Lacaune.
Publication
en vente au CRPR au prix de 18€ (frais de port 5.91€ en sus)